Les forêts et prairies côtières

Dans toutes les régions côtières du monde, certaines forêts et terres boisées s’étendent jusqu’à la mer et s’intègrent ainsi à l’écosystème côtier à proximité. Il existe plusieurs types de forêts côtières dont les forêts sur des zones inondables, les forêts des marais littoraux et les forêts des plages.

Les différents types de forêts

Les forêts de zones inondables se développent sur des terrains régulièrement immergés par les marées. Les forêts des plages sont présentes sur les dunes et les terrains sablonneux ; on en trouve notamment sur la côte atlantique en France. Les forêts des marais littoraux sont des zones humides de basse altitude formées par l’érosion et les marées – ce qui explique qu’on en trouve sur les côtes des océans mais pas ou peu sur les littoraux des mers -, qui abritent de nombreuses espèces de crustacés et mollusques, ainsi que des espèces d’oiseaux prédateurs.

Les prairies côtières

Les prairies côtières sont des zones herbeuses – pelouses et buissons – de basse altitude à proximité du littoral., qui peuvent être des terres inondables. Il peut s’agir de dunes recouvertes d’une végétation basse. La flore est constituée de plantes adaptées à un milieu riche en sel, en raison des marées.

On trouve également des herbiers dans certains écosystèmes côtiers. Ce sont des étendues végétales pouvant se développer dans l’eau salée, mais également survivre à l’exposition à l’air libre lors des marées basses. Les herbiers ont pour caractéristiques de retenir les sédiments, d’abriter des poissons juvéniles et d’absorber les éléments nutritifs en excès.

Les forêts et prairies côtières ainsi que la faune et la flore qu’elles abritent sont particulièrement sensibles à la modification des paysages causée par l’urbanisation, à la pollution et aux conséquences du réchauffement climatique. Elles ont aussi pour particularité d’absorber du carbone. Les préserver apparaît donc comme un moyen d’accroître cette fonction utile pour lutter contre les émissions de dioxyde de carbone dans l’air, qui contribuent au réchauffement climatique.